À la sortie de la Seconde Guerre mondiale, c’est Henri, deuxième du nom et quatrième génération, qui eut la lourde tâche de reconstruire le patrimoine et de veiller à sa destinée. Ne se contentant pas de porter le domaine à 55 hectares d’un seul tenant, il donna à ce grand classique de Châteauneuf-du-Pape toute sa dimension, en créant un “style” Vieux Télégraphe et en le positionnant sur tous les plus beaux marchés du monde.
Depuis le tout début des années 80, ses deux fils, Frédéric et Daniel, ont repris en tandem la destinée de l’entreprise familiale. Ils exploitent aujourd’hui 100 hectares en appellation Châteauneuf-du-Pape et 20 hectares en IGP Vaucluse et AOC Ventoux. À cela, il faut ajouter le domaine Les Pallières, repris en 1998 en partenariat avec leur ami Kermit Lynch, qui représente 135 hectares d’un seul tenant en appellation Gigondas, dont 25 plantés en vigne. 1998 fut aussi l’année de la création de Massaya au Liban, en association avec Sami et Ramzi Ghosn, qui aujourd’hui représente environ la production de 50 hectares de vignes répartis principalement dans le nord-est de la plaine de la Beqaa.
En 2015 et 2016, Nicolas fils de Frédéric et édouard, fils de Daniel, sont entrés dans l’histoire du Vieux Télégraphe, en intégrant pleinement l’entreprise à des postes clés. Manon, fille de Frédéric, les a rejoint en 2018…
Après plus de 125 ans d’existence, le domaine du Vieux Télégraphe et ses vignobles associés, guidés par la cinquième et sixième générations de vignerons, ont su garder vivante l’intégralité de la philosophie de départ.